Mythe n°1 : Le vélo, c’est difficile
Faux !
Pédaler est un geste qui peut être exécuté à n’importe quel niveau d’effort. Avec une condition physique de base, rouler à une vitesse moyenne de 15-20 km/h est tout à fait jouable tandis qu’un effort soutenu permet d’atteindre 30 km/h. Et c’est sans compter avec les vélos à assistance électrique qui convertissent même les ascensions autrefois réservées aux grands sportifs en une promenade de santé !
Alors qu’attendez-vous pour vous lancer ? Si vous doutez que votre condition physique vous permette d’apprécier des vacances itinérantes à vélo, alors rendez-vous sur notre page dédiée aux niveaux de difficulté de nos séjours. Et n'hésitez pas à faire appel à nos conseillers voyage qui sauront vous recommander les séjours les mieux adaptés à vos attentes.
Mythe n°2 : Les voyages à vélo, c’est pour les bobos
Pas seulement !
Peu importe ses convictions et son état d’esprit, que ce soit pour la santé, pour le plaisir, pour l’économie ou pour la planète, toutes les raisons sont bonnes de choisir le vélo comme mode de transport au quotidien et en vacances.
Le cyclotourisme tend aujourd’hui à se démocratiser et de plus en plus de vacanciers venus d’horizons très différents se retrouvent sur les pistes de France et d’Europe. Le vélo n’est pas seulement un mode de transport bas carbone : tout comme les vacances en randonnée, c’est aussi un moyen génial de découvrir une région tout en lenteur et en beauté.
Mythe n°3 : Après un repas trop arrosé, mieux vaut enfourcher son vélo que prendre le volant
Faux !
En France, la loi est identique à vélo et au volant, avec une limite de taux d’alcoolémie fixée à 0,5 g/l de sang ou 0,25 mg/l d’air expiré. Par contre, contrairement à ce que l’on peut parfois entendre, vous ne risquez pas de retrait de point sur votre permis de conduire. Toutefois, en cas d’infraction grave, comme la mise en danger d’autrui, le juge peut suspendre votre permis.
Dans d’autres pays européens comme en Autriche, des limites d’alcoolémie différentes s’appliquent, c’est pourquoi il est toujours important de vous tenir informés des règlementations en vigueur dans votre pays de destination. Et gardez toujours à l’esprit que boire et conduire, même un vélo, reste dangereux : 70% des accidents de vélo sont dus à une chute, un risque qui augmente après avoir bu de l’alcool.
Alors pour ce qui est de la consommation de boissons alcoolisées, Démocrite a sûrement raison : « la tranquilité de l’âme provient de la modération dans le plaisir ». Un plaisir teinté de modération que vous ne bouderez pas sur l'un de nos circuits au travers des plus beaux vignobles de France et d'Europe !
Mythe n°4 : Rien de mieux que de faire le plein de glucides avant une randonnée vélo pour tenir l’effort
Faux !
Si les glucides sont une composante très importante de l’alimentation et constituent la principale source d’énergie de notre organisme, dévorer un énorme plat de pâtes la veille d'une grosse étape n'est pas forcément la meilleure des idées. Un excès de glucides peut entraîner le lendemain une sensation de ballonnement et de léthargie. Ce n’est pas une raison pour vous priver pour autant : une portion raisonnable de glucides donnera à votre corps le regain d'énergie nécessaire ! Et puis, ce serait bien dommage de passer à côté des merveilles culinaires qui émaillent nos circuits vélo en Italie, en France et ailleurs ! Tout est toujours question d’équilibre et il vaut mieux prévoir des petites collations pendant le trajet que de manger en excès par anticipaion.
Mythe n°5 : On dépense plus d’énergie en course à pied qu’en vélo
Faux !
De nombreuses idées reçues entourent la question de la perte de poids. Le vélo est un très bon choix d’activité physique pour celles et ceux qui souhaitent maigrir. Bon exercice cardio-vasculaire, la pratique cycliste fait travailler la masse musculaire, notamment au niveau des jambes.
Vélo et course à pied sont deux activités dont le potentiel de dépense énergétique est comparable à effort égal. Le vélo affiche toutefois de moindres risques de blessure. Un cycliste peut donc engranger plusieurs kilomètres au compteur sans trop de risques et du même coup, dépenser beaucoup de calories.
Mythe n°6 : Sélectionner une vitesse élevée développe la force des jambes
Vrai et faux !
Vous développez bien sûr les muscles de vos jambes en adoptant une vitesse supérieure. Néanmoins, les petites vitesses peuvent également fournir un entraînement efficace.
Si vous ne pratiquez pas le vélo professionnel mais la randonnée cycliste plaisir sur votre temps libre, le niveau d'effort nécessaire à demander à vos jambes ne doit pas être trop violent. De plus, une vitesse trop élevée sollicite inutilement les genoux et les probabilités de blessure sont plus grandes. Encore une fois, la modération est la mère de toutes les vertus !
Mythe n°7 : Les cyclistes ne sont pas autorisés à rouler côte à côte
Ça dépend !
En France, il est autorisé de pédaler côte à côte mais seulement sous certaines conditions :
- uniquement de jour,
- et lorsque cela n’interfère pas avec la circulation des autres véhicules.
Lors de votre prochaine randonnée à vélo entre ami, vous saurez désormais à quel moment papoter en pédalant !
Mythe n°8 : Il est interdit de rouler à vélo sur le trottoir
Vrai pour les adultes
En France, il est interdit de rouler à vélo sur les trottoirs. Seuls les enfants de moins de huit ans sont autorisés à emprunter les trottoirs, à condition de rouler à une allure raisonnable et de ne pas gêner les piétons.
En revanche, rien n’interdit de pousser son vélo sur le trottoir, pas plus que de l’attacher par exemple à un réverbère, dans la mesure où il ne gêne ni la criculation des piétons, ni les zones de stationnement réservé.
Mythe n°9 : Quand sa batterie est déchargée, un vélo électrique n'avance plus
Faux !
Un vélo électrique avance toujours. Même si vous déchargiez complètement la batterie, vous pourriez toujours pédaler comme sur un vélo classique, bien que le poids d’un vélo électrique surpasse largement celui d’un vélo traditionnel.
La probabilité d'une batterie déchargée au beau milieu d'une sortie est toutefois faible : nos vélos à assistance électrique de location par exemple, disposent d‘une autonomie moyenne de 90 km par charge, largement de quoi vous assister sur les étapes quotidiennes de nos séjours à vélo. De plus, une batterie ne se décharge pas sans prévenir : les témoins de niveau de charge vous indiquent l'autonomie restante.
Enfin, plus vous contribuez vous-même à l'effort de pédalage, plus vous augmentez l'autonomie de la batterie sur une charge. Quelle que soit votre condition physique, nous vous garantissons que le vélo à assistance électrique vous permettra de sillonner nos circuits avec plaisir !
Mythe n°10 : les vélos électriques sont faits pour les gens qui ne savent pas rouler sur un vélo conventionnel
Faux !
Tout le monde peut apprécier rouler en vélo électrique, même les plus sportifs des cyclistes. Le vélo électrique et son assistance au pédalage simplifient la pratique du cyclisme et permettent, à effort égal, de franchir de plus longues distances ou de rouler plus vite. Qui refuserait de tels avantages ?
Pour les personnes moins entrainées, le vélo électrique peut vous aider à devenir plus actif, à rouler plus souvent et à conserver le plaisir du pédalage, même dans une côte escarpée. Cela permet aussi de partager le chemin avec d’autres cyclistes plus endurants sans vous surmener.
Si vous vous posez des questions sur les différentes réglementations en vigueur dans les pays européens avant vos prochaines vacances, contactez notre équipe ! Vous souhaitez en savoir plus sur la sécurité à vélo ? Voici sept conseils pour rouler en toute sécurité.